Sébastien LOEB et son défi

Posté par le 14 juin, le 21 : 19 Imprimer

Sébastien LOEB et son défi

Dans le monde du spectacle, la répétition générale est la dernière avant la première en public, que les acteurs réalisent en costume, dans les décors. C’est ce que viennent d’effectuer Sébastien Loeb et la Peugeot 208 T16.

C’est bien une générale que Peugeot et Sébastien Loeb viennent de jouer: toute l’équipe était là, la voiture avait revêtu ses couleurs définitives et en fait, seul le décor n’était pas le bon puisque les essais ont eu lieu au Mont Ventoux, l’une des plus prestigieuses et plus difficiles étapes du Tour de France.

6 km, 1.909 mètres d’altitude

Il faut d’ailleurs savoir que le Mont Ventoux n’est pas seulement un symbole pour le monde du cyclisme. Bien avant que la course de côte de Pikes Peak ne devienne la plus célèbre du monde, celle du Mont Ventoux permettait déjà en 1902 aux voitures les plus avancées de l’époque de venir se mesurer les unes aux autres. Normal donc que Peugeot ait choisi les six derniers kilomètres de cette assenscion culminant à 1.909 mètres pour les dernières mises au point avant le départ pour le Colorado.

Conditions réelles

Sébastien Loeb a donc réellement pu se faire une idée de ce qui l’attend à Pikes Peak: « la puissance n’est plus ce qui m’impressionne. (875 ch pour 875 kg tout de même! ndlr) Ça y est, je m’y suis familiarisé! Par contre, la vitesse avec laquelle les virages arrivent est bien plus saisissante qu’en circuit où tu sais que tu dois freiner au panneau « 100 mètres ». Là, tu arrives en 5e ou 6e, tu vois la montagne en face et tu te demandes où tu dois freiner. »

Il y a quelques semaines, une vidéo publiée sur Youtube montrait Loeb après une séance d’essai, déclarant que la voiture rebondissait encore trop sur les bosses et que le train avant était trop réactif. Ces point font partie des choses sur lesquelles les ingénieurs ont travaillé.

Ces répétitions au Ventoux ne profitent d’ailleurs pas qu’au pilote ou à la voiture. L’équipe d’ingénieurs et de techniciens y découvrent eux-aussi comment ils devront travailler à flanc de montagne aux USA, et ils peuvent aussi juger immédiatement des effets des différents réglages sur le comportement de la voiture. Et il faut bien toutes ces séances de tests pour se faire une idée de ce que sera le boulot à Pikes Peak… à 4.300 mètres d’altitude.

Prochaine étape: les essais aux USA, tronçon par tronçon, les 8, 9, 14, 15 et 16 juin. La course, c’est pour du 24 au 30 juin. Allez Seb, y a encore du pain sur la planche.

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