Essai Citroën C4 Picasso 2

Posté par le 14 juin, le 22 : 38 Imprimer

Essai Citroën C4 Picasso 2

La revue de presse

Le nouveau Citroën C4 Picasso 2 de 2013 arrive en concessions. Ses premiers essais montrent la montée en gamme qu’il propose sans renier son confort.

Grande nouveauté de Citroën pour l’année 2013, le nouveau C4 Picasso de deuxième génération a été dévoilé début avril et arrive dans les concessions début juin en version 5 places. Reposant sur une nouvelle plateforme lui permettant d’être plus léger et plus court sans renier l’espace intérieur, il monte en gamme et se veut le premier « technospace » du marché. Les premiers retours d’essais sont plutôt positifs.

 

En premier lieu, le design du nouveau Picasso semble ravir puisqu’à la fois plus compact, plus stylisé et plus original.

Le passage à une nouvelle génération se devine dans le style plus dense dont le trait de caractère est la face avant à double niveau de phares. Cette touche d’originalité s’accompagne d’une montée en gamme de la présentation avec le sabre chromé façon DS5 sur le troisième pilier (à partir du niveau Intensive), les feux arrière à effet 3D (Exclusive) et le hayon emportant les feux comme sur un SUV Audi.
Bertrand Bellois, L’argus

Traditionnellement portés en sautoir quand il ne sont pas intégrés aux optiques, les feux de jour définissent ici le regard futuriste du C4 Picasso en prenant la forme d’une fine barrette de LED placée au niveau de la calandre et donc au-dessus du bloc dédié aux phares.
Niels de Geyer, Autonews

Mais ce raccourcissement de la longueur (-4 cm) et cet affaissement de la hauteur (-7 cm) ne semblent pas porter préjudice à l’habitabilité, car l’empattement a été allongé en plaçant les roues aux quatre coins du châssis.

Ce style ramassé, on le doit à la nouvelle plate-forme EMP2, que l’on retrouvera sur d’autres modèles du groupe PSA (308, futures C4 et C5…) : celle-ci a permis aux designers de réduire les porte-à-faux ainsi que la longueur, en baisse de 4 cm (4,43 mètres). En revanche, l’empattement progresse de 5,5 cm, ce qui profite à l’habitabilité.
Antoine Arnoux, Turbo.fr

Ni l’habitabilité, ni le coffre n’en souffrent, ce dernier étant même un peu plus grand, il est vrai sans roue de secours. Le hayon, motorisé sur les versions supérieures, est coiffant c’est-à-dire qu’il enveloppe tout l’arrière, évitant les découpes disgracieuses venant couper les feux arrière. Cette solution prisée de certaines Audi suggère un sentiment de robustesse.
Jacques Chevalier, Auto-Addict

Le Picasso se montre tout aussi accueillant pour les bagages, avec un coffre capable d’engouffrer de 537 à 630 l en configuration cinq places selon la position des sièges arrière coulissants. Si la modularité du second rang n’est pas aussi aisée à mettre en œuvre que sur un Toyota Verso, l’immense hayon (motorisé en option) englobant les feux donne accès à un seuil agréablement bas et large.
Niels de Geyer, Autonews

A l’intérieur, le nouveau C4 Picasso monte en gamme, aussi bien au niveau du confort que des équipements technologiques. Les nouveaux sièges sont mis à l’honneur ainsi que son système de double écran numérique qui permet de dégager une planche de bord très épurée.

Quelques raffinements, habituellement réservés aux modèles premium, font leur apparition : à l’avant, le passager peut bénéficier de sièges massants et d’un repose-pied, comme en classe Affaires (Pack Lounge à 850 €, de série sur Exclusive).
Antoine Arnoux, Turbo.fr

On est surtout impressionné par ce grand écran de 12 pouces en position haute, présent sur les deux niveaux de finition supérieurs. Son tiers gauche est destiné aux informations de conduite (vitesse, alertes…) et la partie droite, configurable, peut afficher les informations du système multimédia ou encore de la navigation, avec de beaux effets graphiques. Pour cet écran, Citroën a d’ailleurs eu recours à une seconde carte graphique plus puissante que celle utilisée sur le second écran.
Benoît Solivellas, Cartech.fr

Sur la route, bonne surprise, la nouveau C4 Picasso reste un vrai modèle Citroën avec sa bonne dose de moelleux mais améliore le dynamisme du comportement. Sobre, la motorisation 1.6 e-HDi 115 doit composer avec une boîte de vitesse un peu longue.

Les progrès sur la route viennent du comportement. Avec son centre de gravité abaissé et son allègement, le C4 Picasso sort de sa léthargie et gagne en agilité.
On s’ennuie moins à son volant même si le Citroën ne propose pas encore l’efficacité d’un Renault Scénic ou d’un Ford C-Max. La suspension perd un peu de son confort moelleux, mais le Picasso reste prévenant avec ses occupants.
Bertrand Bellois, L’argus

La légèreté du nouveau venu profite aussi grandement à son bilan environnemental, qui progresse en moyenne d’environ 1 l/100 km et 30 g/km de CO2. Donné pour 4 l/100 km (pour 105 g), notre 1.6 e-HDi 115 a enregistré une moyenne légèrement supérieure à 6 l lors de notre essai. En matière d’agrément, ce Diesel, le plus puissant en attendant le 2.0 HDi 150, pâtit nettement de l’étagement interminable de sa boîte manuelle à six rapports, au point de paraître poussif en reprises ; il se montre en outre un peu rugueux en charge malgré la bonne insonorisation de l’habitacle.
Niels de Geyer, Autonews

Cette montée en gamme technologique se traduit par l’arrivée de nouveaux équipements inédits et, c’est la mode en ce moment, d’applications connectées qui sont cependant loin d’être gratuites.

Cela se traduit par de nouveaux équipements technologiques comme le régulateur de vitesse adaptatif (facile à manier grâce aux schémas dynamiques affichés sur le grand écran supérieur) et d’une ceinture de sécurité active qui se tend pour avertir le conducteur en cas de dérive sur autoroute ou d’obstacle en approche. A noter aussi l’arrivée d’autres petits raffinements électroniques : une clé sans contact, des rétroviseurs qui s’orientent en marche arrière et une caméra de recul à 360 degrés (fin 2013).
Benoît Solivellas, Cartech.fr

Pour le reste, c’est du côté du divertissement embarqué que se trouvent les nouveautés. L’écran inférieur, en plus de piloter climatisation et divers paramètres du véhicule, rassemble les applications du service Citroën eTouch, facturé 300 € (guide Michelin, Coyote, Trip Advisor, météo…). Plutôt simple à utiliser, cette interface débarrasse le mobilier d’une surabondance de boutons… qui fleurissent encore sans vergogne sur le volant.
Antoine Arnoux, Turbo.fr

Enfin côté tarifs, c’estplutôt pas mal avec une « inflation maîtrisée » et surtout l’apport dès les niveaux de base d’équipements autrefosi réservés aux finitions élevées.

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