LE GAZOLE EN PERTE DE VITESSE DANS LES IMMATRICULATIONS
Posté par pascal le 14 janvier, le 21 : 13 Imprimer
La part du diesel dans les ventes est en chute libre par rapport à 2012 : -5,91 points sur un an, pour une hausse de l’essence de 5 points et d’un point environ pour l’hybride. Cumulée, la part de l’hybride et de l’électrique dépasse désormais la barre symbolique des 3% du marché…
Que s’est-il passé ? Deux faits majeurs. Les normes de pollution Euro tout d’abord, et Euro 5 en particulier. Les moteurs à essence y ont perdu leur quatrième cylindre pour certains, et se sont dotés d’un turbo. Résultat, des moteurs moins gourmands, qui peuvent quasiment rivaliser avec les diesels.Ceux-ci nécessitaient tellement de systèmes de dépollution pour franchir la marche Euro 5 qu’ils ont carrément été abandonnés sur les véhicules d’entrée de gamme, comme sur les Citroën C1 / Peugeot 107 par exemple.
D’autre part, les écarts de prix à la pompe ont eu tendance à se resserrer légèrement ces dernières années. Enfin, la polémique sur le diesel, officiellement classé cancérogène en 2012 par l’Organisation mondiale de la santé, a sans doute eu un effet indirect sur les automobilistes, du moins sur les plus informés.
En 2009, déjà…
Toutefois, n’en déplaise à bon nombre de nos confrères, cette baisse de la part du diesel dans les ventes de véhicules neufs n’est pas « une première ». Les moteurs à gazole occupaient 77,28% des immatriculations en 2008, et 70,43% en 2009. La première décrue a donc cinq ans !
A l’heure actuelle, si l’on excepte les hybrides et électriques, la répartition des ventes par énergie est sensiblement la même qu’en 2003. Le diesel était devenu majoritaire dans les ventes à partir de 2001 ; 2013, où la clôture d’une décennie de gazole triomphant…